mardi 13 octobre 2009

Merci à Maud et Ugo !




Quelques photos de soirées mémorables :

dimanche 27 septembre 2009

Découvrir L'île Maurice

L'Ile Maurice

(Port Louis - 1865 km² - 1250882 hab.)

Côté plages

c'est l'une des destinations les plus en vogue de l'océan indien. A tel point qu'on a parfois du mal à dénicher une chambre en haute saison (de novembre à mars).

Côté terres

c'est un kaléidoscope de cultures dans un écrin luxuriant : mosquées, temples hindous et tamouls, églises se côtoient comme les communautés, dans une joyeuse harmonie colorée.

A découvrir en prenant son temps, au rythme des bus qui sillonnent l'île ; en prenant aussi le temps de faire escale à Rodrigues pour se retrouver Robinson.

Coté Cuisine

La cuisine mauricienne est très éclectique. C'est un délicieux et savant mélange de cuisines de 3 continents, asiatique, africain et européen. Ce qui nous donne tout naturellement une cuisine créole au goût indien, donc des plats toujours épicés.

En amuse-gueule, on trouve les samoussas indiennes, les croquettes chinoises, les achards.

Les poissons les plus répandus sont le rouget, la vieille rouge, le mulet gris et le poisson volant, mais le meilleur est certainement le sacré chien.

Vous trouverez dans les restaurants, bien entendu les sortes de curries avec de la viande, du poisson, des légumes. Sans oublier le riz cantonnais, pilaf ou blanc qui accompagne la plupart des plats. Mais aussi la ratatouille, les courgettes, le fruit à pain. De délicieuses langoustes, fraîchement pêchées, vous y seront servies, ou des camarons à la sauce piquante, ou le fameux curry ourite (pieuvre).

Curry massala (plusieurs épices mélangées avec du safran et du piment), rougaille de pomme d'amour, satini coco, et dholls (grains secs) au choix sont quelques plats typiques que vous pourrez déguster dans les familles mauriciennes.

Du côté des dessert, vous trouverez certainement une grande influence française, puisque vous dégusterez des crèmes caramel, vacherins ou bananes flambées. Les fruits tropicaux poussent tout seuls dans ce pays : ananas, fruits de la passion, papayes, pastèques. Les vins sont généralement sud africain et français, mais le rhum est bien local.

Partout, vous trouverez des vendeurs des rues qui proposent leur fabrication, et vous mangerez sur le pouce des gâteaux aux piments, ou les délicieuse dholls puri, sortes de crêpes faites à base de grains sec écrasés, et fourrées d'un curry de légumes, et bien d'autres spécialités...

samedi 29 août 2009

Les Bredes Mafane


Les brèdes désignent un ensemble très divers de feuilles comestibles de nombreuses plantes. Ce terme est employé dans les Mascareignes depuis le XVIIe siècle. Son étymologie est douteuse : il viendrait de l'indien et signifierait 'feuille bonne à manger' (cf. Bernardin de Saint-Pierre, in Voyage à l'Ile de France). Bret, amaranthe en indien, aurait donné bredo en portugais et brède en créole bourbonnais.

Les brèdes sont appréciées pour leurs qualités diurétiques : elles sont rafraîchissantes, elles nettoient l'estomac, calment et apaisent.

Les brèdes sont sautées rapidement avec de l'ail et des épices. Dans la plupart des cas, on utilise les jeunes feuilles ou les bourgeons terminaux de la plante. Cette préparation peut être noyée avec de l'eau. On l'appelle alors 'bouillon brèdes' qui sert à humecter le riz.


* brède mafane : Acmella oleracea cette brède au gout piquant est utilisée pour préparer un plat malgache appelé romazave (aussi dénommé romazava, roumazaf);

Le nom de « brède mafane » relève du créole et du français régional de Madagascar et des Mascareignes. Si mafane vient effectivement du malgache, brède, lui, viendrait du portugais bredo. En malgache, brède veut dire herbe et mafana veut dire chaud. Selon une autre source, le mot brède viendrait du mot indien « brette » qui signifie « feuille bonne à manger ».

La brède mafane n'est pas seulement consommée par les Malgaches ou les Réunionnais. Elle a été adoptée par toute l'Asie du Sud-Est.

On la trouve couramment dans les épiceries chinoises. Les feuilles peuvent être employées fraîches ou sèches. Les feuilles entières (et les fleurs, selon les goûts) s'utilisent comme base du plat national malgache « le romazava » (appelé parfois, en Europe, roumazaf). Ce plat est aussi très répandu dans l'Archipel des Comores.

Pour information aux cuisiniers amateurs de Marseille : on en trouve sur le marché des capucins à Marseille sur la petite place ou l'on trouve tous les fruits et légumes exotiques...
Et vous pouvez toujours demander conseil à Daniel's pour les agrémenter et vous proposer les meilleures recettes !!